Prévention

Sur la base des cartes de bruits, des plans de prévention des bruits dans l’environnement (PPBE) doivent être établis. L’objectif est de protéger la population et les établissements scolaires ou de santé des nuisances sonores excessives, de prévenir de nouvelles situations de gêne sonore et de préserver des zones de calme.

L’ambition de cette directive est également de garantir une information des populations sur leur niveau d’exposition sonore et sur les actions prévues pour réduire cette pollution.

Les échéances du 30 juin 2007 et du 30 juin 2012 ont concerné respectivement les infrastructures routières dont le trafic excède 6 millions de véhicules par an et les voies ferroviaires excédant 60 000 passages de trains par an et les infrastructures routières dont le trafic excède 3 millions de véhicules par an et les voies ferroviaires excédant 30 000 passages de trains par an.

Ces deux échéances ont fait l’objet d’un Plan de Prévention des Bruits dans l’Environnement (1ère et 2ème échéance) approuvé par délibération du Conseil Municipal de la ville de Tulle le 27 septembre 2016.

L’article L 572-5 du Code de l’environnement prévoit que les cartes de bruit doivent être réexaminées et, le cas échéant, révisées une fois au moins tous les 5 ans. L’année 2017 constitue donc la 3ème échéance de la mise en oeuvre de la directive européenne.

En ce qui concerne le département de la Corrèze, la préfecture a procédé, avec l’appui technique du CEREMA, au réexamen des cartes de bruit du réseau routier communal du département pour la 3ème échéance de la directive n° n°2002/49/CE du 25 juin 2002. Les cartes de bruit de 3e échéance du réseau routier communal sur le territoire du département de la Corrèze ont été approuvées par arrêté préfectoral en date du 11 janvier 2019 (cf. annexe n°1).

Le document à télécharger en haut de page constitue donc le Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement des infrastructures routières de la commune de Tulle, 3ème échéance.

Le frelon asiatique a été signalé pour la première fois en France en 2005. Depuis, cette espèce a colonisé l’ensemble du territoire français. Elle représente aujourd’hui une menace pour la biodiversité et l’apiculture.

La Ville de Tulle a souhaité mettre en place un dispositif d’aide financière pour détruire les nids situés sur les propriétés privés.

Comment le reconnaître ? 

Le frelon asiatique, prédateur de nos abeilles, se différencie de son cousin européen par sa taille plus petite, ses pattes jaunes et ses couleurs plus foncées.

La destruction des nids

La destruction des colonies reste la méthode la plus efficace pour diminuer les populations de frelons asiatiques. Par délibération en date du 13 avril 2021, la Ville de Tulle a souhaité mettre en place un dispositif d’aide financière à la destruction des nids de frelons asiatiques situés sur les propriétés privées de la commune à hauteur de 70% du coût TTC de l’intervention plafonnée à 100€ TTC. 

La destruction des nids devra être réalisée par des professionnels entre le 1er mai et le 30 novembre.

Quelle la procédure à suivre pour bénéficier de la prise en charge financière de la ville de Tulle ?

Si vous découvrez un nid de frelons asiatiques sur votre propriété, nous vous invitons à contacter la mairie (service environnement au 05.55.21.77.09 ou service médiation urbaine 05.55.21.73.16) et nous vous préciserons les conditions et les modalités de versement de l’aide.

La plante a été signalée pour la première fois en Corrèze à Bort-les-Orgues en 2004. Depuis elle est observée régulièrement. À ce jour, les données sur l’Ambroisie en Corrèze recensent 300 signalements dans 55 communes du département.

L’essentiel des signalements se concentre dans la communauté d’agglomération du bassin de Brive (135 signalements). Au cours des 4 dernières années, les signalements d’Ambroisie réalisés sont à 80% sur les bords de routes et d’autoroutes, 10% en situation rudérale (zones artisanale, habitations, zone industrielles) et 10% en contexte agricole.

Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre Aedes albopictus s’est adapté à divers environnements, et notamment au milieu urbain en profitant d’une multitude de récipients, dans lesquels il pond ses œufs. Anthropophile opportuniste, le moustique tigre pique les êtres humains et peut être vecteur de virus comme ceux de la dengue, du chikungunya ou du Zik. 

Comment le reconnaître ? 

• Il est rayé noir et blanc
• Il est petit (5 mm)
• Sa piqûre est douloureuse
• Il pique durant la journée

Comment prévenir leur prolifération à l'échelle individuelle ?

Pour éviter la prolifération de cette espèce en détruisant les lieux de ponte, il faut :

• Vider régulièrement ou supprimer les coupelles sous les pots de fleurs, vases… ou les remplir de sable afin de conserver l’humidité sans qu’il y ait d’eau stagnante ;
• Ranger, à l’abri de la pluie, les seaux, le matériel de jardinage, les jouets ou encore les récipients divers ;
• Recouvrir les bidons de récupération d’eau à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu ;
• Curer les gouttières pour faciliter le bon écoulement des eaux.